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José Ramire (CR)
Blues * Report Français
Move2Blues Hasselt (
10-11-2022)
reporter & photo credits: Paul Jehasse


info club: Move2Blues
info artist: José Ramirez

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Je me rappelle encore cette soirée mémorable de janvier 2018, où j’ai fait la connaissance de mon ami José et de son groupe Espagnole à l’époque. Une de ses premières visites européennes. Il s’était produit au Blues sphère de Liège. Je leur ai, en bon liégeois, fait faire le tour des grands ducs après leur show. Pour ce jeune Costa Rissien venir présenter sa si jolie musique était pour nous une aubaine et pour lui une vraie aventure.

Depuis il en a fait du chemin et j’en suis très heureux pour lui. Remarqué par le Label Delmark Records de nos amis Elbio et Julia, il a bien fait de signer pour ceux-ci et a déjà deux albums à son actif « Here I Come » et le Delmark « Major League Blues ». Il a trempé directement avec les grands noms du Chicago Blues (Jimmy Johnson, Lurrie Bell et Buddy Guy) grâce notamment à sa maison de disque et aussi à son désir inassouvi de les côtoyer lui-même dans ses aventures musicales et ses pérégrinations internationales.

Aujourd’hui il fait une halte au Musiekodroom de Hasselt pour notre plus grande joie. Il est accompagné aux claviers par Brant Leeper (Coco Montoya), Denis Agenet à la batterie et Thibaut Chopin à la basse. Trois musiciens de haut vol qui l’un avec ses solos notamment au Hammond, l’autre jouant de ses baguettes comme un Harry Potter en folie et le dernier avec des basses toujours bien placées et les trois en rythme compatible à souhaits accompagnant José de fort belle manière.

Il commence le premier set avec une intro instrumentale puis « Picking » de Albert Collins, ensuite vient « Three Years » tiré du premier album « Here I Come ». Viennent ensuite deux morceaux du petit dernier « Major League blues » avec « Here In The Delta » et « Bad Boy » ce dernier emprunté à Eddie Taylor et dont il fait profiter le public qui reprend en cœur le titre plusieurs fois. Puis il revient à sa première plaque avec « One Woman Man ». Il termine le premier set avec un morceau de Lucky Peterson : « When My Blood Runs Cold ».

On passe déjà au second set avec le titre éponyme « Major League Blues » et un morceau qu’il qualifie de « about sex » avec « Forbidden Funk ». Nous voici aussi avec un joli titre de Johnnie Taylor « My Last Two Dollars » qu’il fait reprendre par le public qui se défend vraiment bien. Un beau blues d’Albert King se présente avec « The Hunter » se qui lui permet de fendre la foule du Club pour la première fois. « As You Can See » nous rapproche malheureusement de la fin de concert.

µLe public est chaud et en redemande, il terminera par un tour du club avec sa guitare bleue et comme rappel nous aurons droit à « Stop Teasing Me » du premier album.Dommage, il n’y a pas eu d’effets de lumière de couleurs ce soir et cela aurait pu agrémenter le spectacle de belle manière.

Bravo à tous les musiciens de la soirée pour ces beaux moments partagés. Suivez bien notre ami José, il commence seulement à nous laisser entendre une partie de son répertoire qui navigue encore dans les coins de son cerveau en ébullition musicale.